Oui l'entente sexuelle est une emprise...

Bonsoir à tous!

Tout d'abord sachez que je suis heureuse que ce blog vous aide à vous liberer, à vous exprimer, à comprendre...

Pibee, pour répondre à ta question, oui l'entente sexuelle est une emprise énorme! moi qui suis mal dans ma peau, moi qui etait assez coincée on va dire il a réussi à me faire accepter comme je suis, il a reussi à voir mon corps tout entier, alors que ca me paraissait inimaginable...quand il me disait " il n y a qu avec toi que je ressens ca" ou " il n'y a qu'avec toi que je fais ca" ou "il n'y a qu'avec toi que j'aime faire ca" je le croyais Pibee, je me sentais à lui, je croyais ses paroles, j'etais persuadée d etre la seule et unique a chaque fois...la chute  fut terrible...je tombe encore je crois car le fait d'ecrire ca me fait du mal...mais il faut que j'ecrive, il faut que j'expie le mal...

Donc forcément, avec un autre que lui, je n'y suis jamais bien arrivé...et à ce jour, je n'envisage plus du tout de faire l'amour avec quelqu'un d'autre..j'ai l'impression que quelque chose en moi est encore à lui. il a pris une partie de moi de toute facon...

Concernant la tendresse, il etait tres tendre surtout au début, puis apres c'est comme s'il me " punissait" et j'avais moins de calins...tu te rends compte apres tout ce "que je lui avais fait" il ne pouvait plus me faire de calins...

Tristesse ca me fait plaisir aussi de te lire de nouveau...vis ce que tu as à vivre, de toute façon pour l'instant tes sentiments sont les plus forts...alors ne culpabilise pas, prend le bon qu'il te donne (car oui les pn nous donnent aussi du bon quand meme...) de toute façon s'il y a un déclic, tu ne pourras pas faire autrement que partir, il en ira de ta survie...

Lalou, je confirme le coté cyclique des PN...pour l'instant le mien, n'a jamais passé 3 mois sans me rappeler qu'il etait toujours là, qu'il existait...à une époque c'etait vraiment flagrant...

je suis touchée par vous tous ce soir, le fait d'écrire certaines choses me font pleurer, me font aussi repenser au bonheur que j'ai pu ressentir avec lui à certain moment...Dieu que j'ai peur de ne plus jamais retrouver ca...Dieu que j'ai peur de ne pas surmonter ca... mais soutenons nous...

amicalement.

Comments

[Lalou]

OUi PIbee..regarde ce qu'il vient d'envoyer , je l'ai posté sur l'autre post (bonjour tristesse)
Il change d'attitude d'un coup...

[pibee]

Merci Nina pour cette recette de la voie de la guérison.
Tu as effectivement bien identifié les différentes étapes qu'il nous faudra surmonter.

Cela passe par une phase de compréhension de nos vrais besoins, de qui nous sommes, et de respect de nous même.

Je crois que je suis sur la bonne voie. je mesure aussi tout le chemin qui me reste à parcourir.

Je suis fier aujourd'hui d'avoir réussi à admettre qu'il fallait "savoir perdre" pour mieux se reconstruire.

je m"explique: Un PN n'accepteras jamais ses tords,ni de perdre la face, dans quel cas il fuira pour revenir à tâtons.

Je me suis longtemps accrocher à vouloir défendre ma souffrance, et prouver aux yeux des connaissances en commun avec le PN le mal qu'elle m'avait fait.

Le problème c'est qu'en faisant cela on laisse des cordes qui serviront toujours au Pn à nous garder attaché.

Il faut savoir couper tout les ponts, toutes les ficelles, même si on passe pour un faux-ami , un fou, un malade etc...

Quand on accepte de perdre, c'est le combat contre le Pn que l'on commence à gagner.Et c'est notre salut que l'on sauve.

courage

[nina]

Bonsoir à toutes et à tous, quel monde sur ce blog !!!!

Je voudrais vous dire qu'il existe une vie après un PN quel que soit notre âge, notre genre féminin ou masculin et le reste.

Dans quelques jours je fêterais l'anniversaire des 3 ans de mon divorce.
Et je le fête VRAIMENT depuis plusieurs jours dans ma tête. Parce que c'est a postériori un évènement très important et heureux de ma vie.

J'en ai bavé, j'ai souffert comme vous, odieusement, atrocement, avant, pendant, après. J'ai traversé toutes les phases que vous décrivez.

Et miracle : il m'arrive maintenant parfois de me dire : que c'est bon et facile la vie sans lui, j'aurai dû faire ça plus tôt, ou encore, jamais je n'ai été aussi heureuse depuis 30 ans. Mais, partir n'a pas suffit. Un grand chantier m'attendais à ce moment là.

Quand je suis partie , j'étais usée, vidée, épuisée, polytraumatisée, malade, moribonde, suicidaire, plein de blessures, de fractures non guéries et de cicatrices douloureuses. Pleine d'angoisses, de peurs, de doutes, de questions. J'avais subi pendant des années des blessures inauvouables et inavouées et surtout je m'en suis rendue compte un monstrueux lavage de cerveau. Un formatage spécial PN.

Et voici comment j'ai procédé au long de ces trois ans :

Point zéro : j'ai pris conscience de tout ça.

Première étape : me remettre en état, physiquement, mentalement, me soigner, retrouver de l'énergie pour MOI. Mettre à profit la solitude et le temps disponible. Et considérer comme "normal" qu'il y ait des passages à vide ou de désespoir, ou non productifs. J'ai eu l'impression d'avancer par paliers avec des temps morts entre chaque marche.

Deuxième étape : identifier le logiciel vérolé : non je ne suis pas nulle, c'est pas vrai que personne ne m'aime, c'est pas vrai que je ne peux pas vivre sans toi, etc, etc, C'est pas vrai que je suis - au choix - associale, inhumaine, colérique ...................d'ailleurs j'en ai des preuves chaque jour et je les note dans ma tête.
Et d'ailleurs si je n'avais pas eu quelques qualités jamais il ne m'aurait "parasitée, vampirisée".

Troisième étape : désinstaller le logiciel "étranger " c'est à dire à chaque fois que l'occasion se présente faire la différence entre ce que le PN considère comme un raisonnement normal et ce que moi j'aurai pensé avant de le subir.

Quatrième étape : me reconstruire et reformater le disque dur pour l'avenir :
Chercher ce qu'on était avant lui, ce qu'on est vraiment, ce qu'on veut devenir. Les comportements adequats sont venus tous seuls.

Cinquième étape : redéfinir ce que je veux mettre sous le terme "amour" et "relation amoureuse" et "sexe", et à un degré de plus ce que je veux mettre dans ma vie. Quoi et qui. Et ce sera moi qui choisirai. Et je ne laisserai plus personne définir à ma place ce qui est bon pour moi. Et je ne crois plus que l'amour est LE REMEDE à tous les maux des autres.

Sixième étape : réapprendre à vivre avec les autres, apprendre à reconnaitre ce qui ou ceux qui ne me conviennent pas, et ce qui ou ceux qui me font du bien. Ceux qui me donnent envie de VIVRE, et ceux qui me donnent envie de mourir.

A chaque étape : Réapprendre le plaisir, le gôut et la joie de vivre sans lui (ou elle). Apprendre des autres, de ce qu'ils voient en moi, de ce qu'ils disent, apprendre des expériences heureuses ou malheureuses pour progresser, grandir.

Et voilà : maintenant il me semble que je suis redevenue une personne, un être humain, pas un objet, pas une chose, pas un chien sur le tapis du salon. Je me sens libre, responsable, et c'est bon. je me suis RETROUVEE, J'ai retrouvé ceux qui m'apprécient vraiment, abandonné les autres. La qualité plutôt que la quantité. Et je crois bien que j'avance encore.

Voilà, c'est une expérience ... pas facile - facile... Je vous la livre, c'est tout ... à vous de jouer maintenant..Bonne chance à toutes et à tous. et je suis (suivre) de tout coeur vos progrès vers le bonheur retrouvé ou gagné.

[pibee]

Une petite réflexion de plus.

Vous parlez me fait un bien fou, même si je pense que des jours moins heureux viendront.

Mais en tout cas c’est vrai Lily !! C’est une thérapie que d’écrire et d’être enfin écouté.

Je me rends compte de la différence entre cette fuite et les fuites d’avant.

En ce qui me concerne déjà les fuites précédentes m’obligeaient à partir en catastrophe, et par malchance j’étais sous des contrats en CDD. Du coup j’étais obligé de trouver des locations très éloignées de mon travail et de la vie sociales (mes amis etc.) du fait des multiples cautionnaires que je n’avais pas forcement. ET ma PN le savait très bien !!

Forcément le soir, je me retrouvais seul et loin de tout, c’était 2 fois plus dur.

Dernièrement j’ai enfin signé un Cdi et j’ai trouvé un appartement vraiment chouette à 5 mn de mon travail et du centre ville. Du coup la vie sociale a tout de suite repris. Et notre salut passe par ce genre de condition. J’ai du plaisir à rentrer chez moi et refaire des choses aussi anodines que mes lessives, écouter de la musique etc.

Avant de fuir, j’ai pu aussi lui dire presque calmement ce que je pensais d’elle « qu’elle était une PN », et par trois reprises alors qu’elle osait encore me dire qu’elle « m’aimait » je lui ai répété trois fois que je lui interdisais de dire qu’elle m’aimait.

J’arrive en ce moment et je prie pour que cela dure a la voir comme « une bouffonne des sentiments, une malade, un guignol qui fait du mal » et qu’est ce c’est bon !!!

Je me libère peu à peu, et je sens que cette faille qui est notre faiblesse dans laquelle ces PN s’engouffrent se referme doucement.

Il faut aussi accepter sans culpabiliser de voir que nous avons les prédispositions pour nous offrir à ce genre de personnes. La commence un autre travail d’acceptation et de travail sur soi.

Apprenons a garder notre personnalité, ne pas vouloir tout donner à l’autre, ne pas vouloir trop plaire, et sans basculer comme un PN, à dire non !!

Je vous embrasse .. courage

[pibee]

Lili je ne te remercierai jamais assez d'avoir créer ce blog. Cela m'attriste que tu repenses aux bons moments, on y passe tous, je le sais bien.

C'est bien leur piège infâme, nous avoir fait miroiter un début de bonheur. Mais comme la bien dit lalou , dans la réalité, "on ne ramasse que les miettes".

Aujourd'hui je me raccroche facilement et bizarrement à ne la voir que comme une malade. Il faut tenir!!

J'ai commis pendant les 3 longues ruptures avec elle (2 mois, 3 mois et 7 mois) une erreur majeure.

j'ai voulu absolument rencontrer une nouvelle compagne très vite, et me suis inscrit sur meetic.
Elle m'a retrouvé, a mis la plus belle photo que j'avais faite d'elle et venait régulièrement sur ma fiche pour me montrer son succès.

Elle a aussi créer de fausses fiches pour essayer de discuter avec moi, mais au bout de quelques minutes je la reconnaissais.
Je sais qu'elle s'est reinscrite le jour d'avant mon déménagement, je l'ai vu sur l'historique de son ordi.
Mais son cinéma ne m'atteint plus.

Aujourd'hui je ne lui laisserai pas cette chance.
J'ai surtout compris qu'il fallait déjà guérir.
Car oui nous sommes malades.

Regardes ce que tu as fait, c'est merveilleux, grâce à toi nous nous soutenons tous!!

Courage lily
La vie est belle.