Analyse du fonctionnement de la personnalité perverse ( narcissique et psychopathe), et description
d'expériences personnelles.
De : http://merteuil.skynetblogs.be/post/465752/comment-se-liberer-d-un-pervers-narcissique-
La première : rester et se soumettre, accepter la domination en ayant conscience
d'aller vers sa propre destruction.
Bien sûr, vous pouvez si vous en avez la force et le courage mettre en place des techniques de
contre-manipulation, telles que celles que préconise Mme Nazare-aga : Faites alors le deuil d'une communication idéale ; établissez une communication floue et superficielle consistant à
ne pas vous engager. Et je vous souhaite beaucoup de bonheur dans une situation aussi humaine, riche, palpitante, et épanouissante !!!
Ces techniques permettent de désamorcer la crise et parfois de piéger l'agresseur. Il ne s'agit pas de
devenir manipulateur à son tour ; contre-manipuler consiste à s'adapter à chaque instant au manipulateur, pour s'en protéger. Mais c'est épuisant ! Et cela peut entraîner des troubles
psychosomatiques comme réponses à l'agression.
Ces techniques peuvent simplement vous être utiles, lorsque vous avez des doutes quant à la personne qui
est en face de vous ; les pervers ont le don de ne pas être clairs, et de vous laisser croire qu’à cause de vos propres réactions, vous passez à côté d’une aubaine , mais qu’ils vous
proposent toujours quand même un petit quelque chose dont vous devriez vous contenter. Il est alors intéressant de le contre-manipuler, pour voir ce que vous avez effectivement raté.
C’est là que vous pourrez constater, que c’est simplement votre instinct de survie qui vous a poussé à résister à un monstre, et que vous l’avez échappé belle !!!
La deuxième, la plus raisonnable : partir et se libérer ; c'est très difficile, car
cela ne peut se faire que dans la douleur et la culpabilité, sachant que le bourreau n'abandonne jamais sa victime sans réagir.
Alors, il faut se préparer à toute éventualité et à tout effet de surprise. Mais c'est le seul moyen de
guérir, de se retrouver, en sortant du piège et en le dénonçant.
Lorsque la victime décide de combattre, elle entre en guerre , une guerre psychologique, une guerre
froide. Parce qu’ il a établi une relation d’emprise, en utilisant, pendant le temps nécessaire la séduction . Un bombardement de compliments et de "Vous êtes le/la
meilleur(e)", pour mieux vous apprivoiser et vous endormir. Mais quand le rapport de force est en sa faveur, et qu’il pense vous avoir bien endormi(e), il
dévoile sa véritable nature. Et vous vous trouvez face à un monstre !
La victime devra éviter de s’épuiser inutilement, il lui faut abandonner son idéal de tolérance,
admettre que son adversaire présente un trouble du comportement dangereux pour elle et les siens. Il ne sert à rien de penser, dans votre grande générosité et votre idéal d’amour. Parce
que vous, vous y croyez à l’amour ! Que vous pourrez le sauver de ses problèmes ou l’aider. Et qu’il a tout de même du bon en lui, et que vous pourrez l’aider. Il ne faut plus chercher
d'explications à tout prix, c'est être amené à se justifier sans en avoir besoin, c'est acculer l'autre à des agressions de plus en plus destructrices.
Surtout, il faut vous rappeler une chose très très importante ; vous n'avez rien à attendre de
votre adversaire ! Et il s’agit bien d’un adversaire ! Un individu pervers est constamment pervers, il est fixé dans ce mode de relation à l'autre et ne se remet JAMAIS en
question.
Aucun compromis n'est possible, il vous faut devenir attaquant, agir, parler, et sortir
de l'isolement.. C’est le moment de sortir votre agenda et de rappeler les copains et les copines, et de sortir de chez vous.
Le désamour s’installe d’emblée , quand le rapport de domination s’inscrit, après tout ce que le pervers
a tissé comme liens, dans le fonctionnement de la relation. Il est donc inutile d’attendre une culpabilité de la part de l’agresseur, ni même une once d’affection ou de
pitié. Cet individu vous a sous sa coupe et espère détruire tout ce qu’il y a de bon chez vous, et si ce n’est déjà fait, vous salir et vous humilier. Vous pousser à
réaliser des actes que vous exécrez.
La proie n’obtient jamais la moindre explication. Pour mieux détruire, l’agresseur ne dévoile jamais ses
batteries.
Le vampire culpabilise subtilement sa victime qu’il parvient toujours à faire douter.
Il sait admirablement faire alterner les périodes d’accalmie qui annoncent de redoutables orages. Et c’est à l’usure qu’il tentera de vous avoir. Alors, inutile d’essayer de le
contacter pour obtenir des explications, des justifications ou des excuses. Tout ce qui risque de se passer, c’est qu’il endorme votre vigilance pour obtenir ce qu’il souhaite, et ensuite
justifier ses actes par le fait que c’est VOUS qui le harcelez.
Les pervers trouvent toujours d’excellentes justifications pour expliquer leurs actes. Ils sont passés
maîtres dans I ‘art de la rhétorique perverse. Ils manient, avec maestria, l’art du « double lien » face auquel il est impossible de se décider. On peut illustrer cette redoutable arme :
« Vient ici « Fous-Le-Camp ». Et ne vous étonnez pas de vous retrouver, vous-même, à vouloir le
protéger ou l’aider. Cela fait partie de la manipulation et du jeu relationnel qu’il a mis en place avec vous.
Et n’oubliez pas, le temps est son allié…Il vous laissera mariner dans votre
jus…Jusqu’à ce que vous retourniez vers lui, en le suppliant de vous laisser tranquille. Et là, il portera le coup de grâce.
Le renversement des accusations constitue une tactique perverse bien rodée. Il reporte
systématiquement la responsabilité de son acte criminel sur sa victime, prétendument vicieuse, séductrice, perverse «polymorphe ». Et n’essayez surtout pas d’entrer dans son jeu,
et de tenter vous-même de devenir pervers(e) pour passer du rang de victime à celui d’acteur. Parce que cela arrive aussi. Certaines personnes, à force d’être victimes de ce type
d’individus, finissent par penser que ce mode de fonctionnement est avantageux, et à vouloir prendre le pervers à son propre piège. Vous serez toujours perdant ! Il est mieux rôdé que
vous, et il ne faut surtout pas lui donner la satisfaction de vous avoir perverti(e).
La pensée est l’ennemi suprême de la perversion. Lorsque vous
pensez, vous étendez autour de vous une protection. Vous devenez en mesure de percevoir les intentions et les pièges que vous tend votre agresseur. Lui seul doit pouvoir penser ! ( selon
lui!)
Les victimes qui percent les intentions criminelles des
agresseurs, ont le plus grand mal à être reconnues, entendues. Elles passent régulièrement pour folles, menteuses, paranoïaques, à tort persécutées.
C’est pour cette raison, qu’il ne faut pas s’attendre, en le
dénonçant, à ce que justice soit rendue !! Et il ne faut pas essayer non plus de se rendre justice soi-même. Il ne sert à rien de s’égosiller partout en criant : « Attention, il y a une
merde ici ! ». Les gens détestent l’excès, et en vous montrant excessif, vous vous discréditez vous-même. Rien de tel que les réactions posées, vous le dénoncez aux personnes concernées
et en position d’agir. Vous rédigez un courrier très calmement, dans lequel vous analysez vous-même la situation, et dans lequel vous ciblez l’erreur qu’il a commise et en quoi l’acteur
est en mesure d’agir.
Si vous ne ciblez pas et n’analysez pas vous-même les évènements,
votre bourreau sera en mesure de jeter le doute et le discrédit en passant après vous. Et rien ne se fera.
Il ne sert absolument à rien de devenir hystérique. Vous gaspillez votre énergie, votre tortionnaire se
fend la poire, tellement cela le fait rire, et personne ne vous croira. De plus, on ne lutte pas contre la violence par la violence.., mais par l’analyse des facteurs qui la
pérennisent.
L’analyse des stratégies perverses, l’évaluation des forces et des faiblesses en présence, sont une
entreprise difficile et périlleuse. Mais cela vous occupe l’esprit, est très efficace, et vous permet de rester calme.
Lorsque la victime est capable de riposter, elle doit éviter les stratégies perverses car, sur, leur
terrain, ils sont les plus forts. il est préférable d’utiliser des armes dont ils ne peuvent pas même soupçonner qu’elles pourraient leur être fatales.
Ils méprisent, par exemple, l’amitié dont ils s’imaginent qu’elle sera incapable de résister à leurs
attaques terrifiantes, ou à l’usure du temps. Mais l’amitié est plus solide que la connivence perverse.
Ils espèrent que ce soit vous qui ne puissiez résister à le contacter. Mais gardez bien à
l’esprit qu’un pervers ne supporte pas la rupture et l’abandon. Et si vous lui laissez une brèche, il ne pourra pas résister à vous revoir. Evidemment, le temps est de son côté. Il prendra parfois des mois à faire cette démarche. Mais il reviendra…
Il faut également privilégier la transparence totale, que haïssent les pervers, car elle est
indispensable pour maintenir les liens qu’ils s’acharnent à détruire. Soyez toujours honnête avec lui. Ainsi, il ne pourra jamais vous reprocher que vous lui mentez. Et vous resterez
fidèle à vous-même. C’est cela qui est important, et qu’il ne peut pas supporter.
Les pervers détestent être confrontés à la réalité. Lorsque vous lui signalez par exemple, que lorsqu’il
dit vous aimer, et qu'en fait vous lui faites savoir que vous constatez qu'il veut simplement profiter de vous, de votre argent, de votre énergie, ou que simplement il fait un transfert à
la mère avec vous, cela a le don de le rendre furieux et colérique. Les pervers doivent se bercer d’illusions, et ne vivent pas dans le même monde que nous. Leur rappeler cela est une
épreuve pour eux.
Ils ne connaissent que les rapports de force et la haine. Et lorsqu’ils ont en face d’eux, une personne
qui a une grande maîtrise d’elle-même, qui reste calme en toute circonstance, réfléchie et sûre d’elle. Ils deviennent fous, enfin plus fous encore…
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